Chapitre 31 – Des qualités requises du cellérier du monastère (suite)

SURTOUT QU’IL AIT L’HUMILITÉ, et quand il n’a pas de quoi donner, qu’il réponde aimablement,
car il est écrit : Une parole aimable vaut mieux que le plus beau présent.
Qu’il prenne soin de tout ce que l’abbé lui aura enjoint, et qu’il n’ait pas l’audace de s’occuper de ce que l’abbé lui aura interdit.
Il fournira aux frères ce à quoi ils ont droit, sans suffisance ni retard, pour qu’ils ne soient pas irrités. Il se souviendra de ce qui attend, selon la parole divine, celui qui aura poussé à la colère l’un de ces petits.
Si la communauté est nombreuse, on lui donnera des aides qui lui permettront de remplir son service l’esprit tranquille.
On donnera et l’on demandera en temps opportun ce qui doit être donné et demandé,
pour que nul ne soit troublé ni affligé dans la maison de Dieu.

 

9 mars
9 juillet
8 novembre

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