Novembre 2023

En ce 1er novembre, fête de la Toussaint, nous écoutons Monsieur Scauflaire nous faire part de ce qui fait sa vie depuis 3 ans qu’il est président-directeur de la Catho de Lille. Cette Université compte 20 établissements pour 40 000 étudiants. Selon lui, Corona a beaucoup marqué les jeunes, d’où une fragilité psychologique très importante, d’autant plus que nous vivons dans un monde inquiétant, entre autres avec tout ce qui concerne le réchauffement climatique. La Catho essaie encore d’avoir une vision chrétienne de la personne, même si certains se demandent si la Catho est encore…..catholique. Enfin, l’aumônerie ne réunit pas tous les étudiants, mais les 500 qui y participent sont très actifs.

Vendredi 3 : Père Abbé nous apprend beaucoup de va et vient de tous ordres dans les prochains jours. De fait, d’une part, Frère Daniel émigrera dès ce samedi 4, non pas « au pays de Cham », mais du côté de l’infirmerie ce qui deviendra « sa terre promise » ; d’autre part Frère Marc-André remplacera F Pierre comme responsable de la porterie, ensuite l’arrivée de Monsieur Arnaud Richard comme responsable qualité côté fromagerie mercredi 8 et enfin Nadine prendra sa retraite à la fin de l’année après plus de 30 ans de bons et loyaux services comme agent d’entretien du côté de l’hôtellerie. Ce dont nous la remercions beaucoup.

Dimanche 5 : Nous regardons « le passage aux oiseaux » ou comment nos frères d’Acey accompagnent leurs malades et leurs mourants. Suite et fin dimanche 12.

Lundi 6 : Père Abbé s’en va rejoindre la « ville éternelle » suivre une session pour les nouveaux supérieurs et supérieures de l’Ordre. Il aura de quoi partager après son retour prévu le 18. Mais entre-temps, il enverra quelques mails pour nous dire ce qu’il en est en temps réel.

Vendredi 10 : La Providence divine est bonne avec ses serviteurs puisqu’Elle leur accorde une ultime journée de désert pour cette année. Le temps étant plus (le matin) ou moins (l’après-midi) au rendez-vous, les uns préfèrent carrément hiberner tandis que les autres bravent le froid et la pluie et partent en ballade. Journée qui satisfait les uns et les autres. Deo gratias.

Mercredi 15 : Nous avons un nouveau Père Immédiat puisque nos frères de Tamié ont élu Dom Marco comme leur nouvel abbé. Ce qui nous vaut un verre de vin au repas de midi agrémenté de quelques douceurs qui font du bien aux papilles gustatives.
Au soir de ce jour, et pour clore la série de chapitres qu’il a faits sur Simone Weil, Père Prieur nous propose de regarder « Simone Weil, l’irrégulière », documentaire à elle consacré.

Dimanche 19 : Ce soir, nous regardons « Mauvaise foi » : dans le silence d’un couvent de carmélites, sœur Amélie est retrouvée assassinée… en position de pénitente. Un père en colère qui l’accusait d’avoir embrigadé sa fille Zoé, jeune novice s’apprêtant à prononcer ses vœux, l’a peut-être tuée. A moins que le crime ne soit lié à la double vie de la victime, qui entendait quitter les Ordres. Amélie avait loué un appartement en ville et Mgr Pierre Barrault, l’évêque de Bordeaux, s’était porté caution. Elle y recevait régulièrement une jeune fille, Blanche, qui avait été adoptée après avoir été abandonnée à sa naissance sur les marches du couvent.  Suite dimanche 26 et fin dimanche 3 décembre. Un vrai policier … il ne manque plus qu’un certain Columbo.

De ce lundi 20 et jusqu’au samedi 25, un peu plus de 20 prêtres du diocèse de Tournai accompagnés de Mgr Harpigny leur évêque, sont en retraite parmi nous. Celle-ci, on l’aurait parié, est prêchée par…. Père Podvin en personne.

Mardi 21 : Frère Daniel est hospitalisé à Armentières pour subir une opération bénigne qui devrait ô combien le soulager et lui rendre la vie plus facile. Retour au bercail lundi 26.

Mercredi 22 : Nous apprenons avec consternation le décès de Père Jean-Marie Couvreur qui fut entre autres le Père-Maître de plusieurs d’entre nous, avant de devenir Abbé du Désert.  Il s’était retiré à En-Calcat après la fermeture de l’abbaye du Désert. Frère François-Philippe ira représenter la communauté aux funérailles.

En ce dimanche du Christ-Roi, la schola de la maison est au repos puisque le chœur de Watou « Cum Jubilo » assure l’Eucharistie. Ce qui nous vaut une messe en grégorien

Après l’exhortation du Pape François « Laudate Deum » sur le climat,  nous lisons la dernière mouture de l’histoire de l’ abbaye toujours rédigée par Monsieur Jean Pascal Vanhove revue et corrigée par nos soins.

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Solennité de la Toussaint

La fête de tous les saints et notre propre sanctification.

Le Jour de Pâques, nous célébrions la résurrection de Jésus et son entrée au ciel avec son corps.  Si l’Ascension est traditionnellement célébrée 40 jours après Pâques, cette célébration veut dire, à sa manière, que Jésus ressuscité n’intervient désormais plus auprès de ses disciples par des apparitions comme Il fit durant la courte période qui suivit sa résurrection.  La fête de ce Jour est en quelque sorte la clôture de l’année liturgique.  Jésus ressuscité et monté au ciel, nous invite tous à Le rejoindre.  C’est ce qu’ont déjà fait tous les saints et bienheureux, comme nous l’a rappelé la première lecture, tirée de l’Apocalypse :
J’ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer,
de toutes nations, races, peuples et langues.

Vivre avec eux, en présence de ces peuples nombreux et devant Dieu, voilà le but de notre vie, notre attente pour la grande rencontre, une fois que nous aurons achevé notre course sur cette terre.  Là, nous rejoindrons tous ceux qui nous ont précédés et,
Palmes à la main… nous nous joindrons aux élus qui chantent la gloire de Dieu.

Chanter la gloire de Dieu, sur la terre, dans notre prière personnelle ou communautaire, dans nos églises ou dans le secret de notre chambre…  c’est déjà vivre quelque chose de ce que nous vivrons au ciel plus tard.  Comme l’a dit Jésus à ses disciples :
Chaque fois que deux ou trois sont réunis en mon nom, Je suis au milieu d’eux (Mt 18,20).

C’est déjà la communion avec Dieu, avec tous les saints, avec ceux que nous avons aimés et qui sont déjà entrés dans leur éternité.  C’est pourquoi aussi nous célébrons la mémoire de tous nos défunts le lendemain de la Toussaint, puisque nous croyons qu’ils sont déjà au ciel avec Dieu et tous les saints.  Telle est la vie que nous attendons, cette vie dans la gloire, dans l’intimité de Dieu avec tous ceux que nous avons connus, et aimés.  

La foi en la résurrection, la foi en la vie après la mort, ne sont plus aussi évidentes aujourd’hui que jadis.  L’environnement dans lequel nous vivons, avec le « tout tout de suite » et les joies éphémères de la vie en société ont fait perdre de vue que Dieu a créé le monde, qu’Il nous a créés par amour et qu’Il attend notre réponse dès maintenant mais surtout dans la vie après la mort.  Cette difficulté de la foi n’est pas nouvelle, puisque Saint Paul précisait déjà aux chrétiens de Corinthe que, oui, le Christ est ressuscité, en faisant un raisonnement par l’absurde :   
Si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n’est pas ressuscité.
Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est illusoire.

Et il termine en affirmant :
Si nous avons mis notre espérance en Christ pour cette vie seulement,
nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.(1Co 15,16.19)

La résurrection donne tout son sens à la vie du chrétien, et plus encore à la vie du moine. Nous attendons, dans la foi, de rencontrer le Seigneur dans la gloire, de vivre en sa présence pour l’éternité.

Cette attente, nous ne la faisons pas les bras croisés, passivement.  Non, la vie chrétienne est une vie dynamique, où nous nous préparons à la rencontre avec le Seigneur, comme nous le rappelait Saint Jean dans l’épître :
Nous sommes dès maintenant enfants de Dieu…
mais lorsque le Fils de Dieu paraîtra nous serons semblables à Lui.

Jésus nous enseigne comment les enfants de Dieu doivent se comporter.  Soyons disciples de Jésus, approchons-nous de Lui pour entendre son enseignement : les béatitudes.

Pauvres de cœur, doux, miséricordieux, compatissants, artisans de paix.

Vivons selon les béatitudes, en n’importe quel état de vie où Dieu nous a appelé.  Ainsi, nous ferons advenir le Règne de Dieu, et la paix et l’amour progresseront de loin en loin.  Notre amour, notre paix, transfigureront les hommes dans leurs relations.  Mais pas seulement les hommes…  La création elle-même doit être transfigurée par la résurrection.  C’est ce que Saint Paul nous rappelait dans un autre texte célèbre, que nous avons entendu hier à la messe :
La création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu …
pour avoir part à la liberté et à la gloire des enfants de Dieu.  (Rom 8,19.20)

Avec toute la création, avec les hommes et les femmes qui ont vécu avant nous, avec tous ceux qui viendront après, avec les myriades d’anges, nous chanterons sans fin la gloire de Dieu.

Oui, réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux.

Père Bernard-Marie

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Octobre 2023

Dimanche 1er :  A l’occasion des 80 ans de Monsieur Dubois, celui-ci était entouré de quelques amis musiciens comme lui pour accompagner la messe. Et à l’issue de la célébration eucharistique, la schola va partager l’apéro avec lui. Au début de l’après-midi, Père Abbé de partir rejoindre…. le pays du chocolat, des coffre-fort et du gruyère pour visiter régulièrement nos « Fille-Dieu ». Retour le 9. Et au soir de la mémoire de « la petite Thérèse » caché sous le « jour du Seigneur », nous regardons « Qui a envie d’être aimé » ou l’histoire d’Antoine, avocat reconnu, marié et père de deux enfants, qui semble avoir tout pour être heureux. Pourtant, une conversation avec un professeur de son fils va l’amener à entamer une recherche spirituelle. Sans réelle conviction, il assiste à une catéchèse dans une paroisse. Cette démarche, qu’il a lui-même du mal à comprendre au début, va progressivement changer ses relations avec ses proches. Il tente, parfois maladroitement, de mettre davantage d’amour dans sa vie. Suite dimanche 8 et fin dimanche 15 au soir de la mémoire de « la Grande Thérèse » cachée elle aussi sous le « jour du Seigneur ».

Au soir de ce mercredi 11, Père Abbé nous propose une séance de photos de son périple au pays des Helvètes via la région de la choucroute et autre saucisse de Strasbourg. Autrement dit les abbayes de Baumgarten, de « nos filles-Dieu » et de La Maigrauge.

Lundi 16 : Frère Jean-Claude de St Benoit-sur-Loire vient passer quelques jours de retraite parmi nous. Ce qui lui permettra de visiter, entre autres, l’infirmerie puisque telle est la charge qu’il assure dans son propre monastère.

Mardi 17 : Mgr Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, demande que cette journée soit une journée de jeûne et prière pour qu’advienne enfin la paix entre Israël et Palestine. Nous répondons favorablement à cette requête. Ce qui fait que nous nous contentons de soupe et pain au repas de midi. Nous ferons de même vendredi 27 à la demande de Dom Bernadus notre Abbé Général.
C’est par la négative que nous répondons à la demande de Monsieur Yohan Laffort quant à son projet de film sur la communauté.

Mercredi 18 : Père Abbé s’en va à Roissy chercher Dom Jean Chrysostome qui passera quelques jours parmi nous avant de rejoindre Scourmont pour la RAFMA. Au chapitre du soir, dom Jean Chry nous donne des nouvelles de sa communauté de Maromby. Père Étienne, supérieur de N.D. de l’Harmonie, était dans le même avion, mais se rend d’abord pour quelques jours à l’abbaye d’Acey.

Samedi 21 : C’est au tour de Père Etienne de nous donner des nouvelles des 8 frères de la communauté de l’Harmonie. Avec beaucoup de travail comme caractéristique essentielle. L’Église est assez vivante aux Seychelles et compte une vingtaine de prêtres.

Dimanche 22 : Nous découvrons ce que peut être la vie de ceux et celles qui rejettent autant que faire se peut la vie moderne. Eux, ce sont les Amish. Originaires de Suisse et d’Allemagne, ils ont émigré en Amérique du Nord au XVIIIe siècle. Ils sont aujourd’hui connus pour leur mode de vie singulier, marqué par le conservatisme religieux et le rejet de la modernité. Mode de vie qui peut donner à réfléchir.

Semaine chargée côté voyages pour Père Abbé. De fait, lundi 23 aller/retour Scourmont, pour y conduire Dom Jean Chry et P Étienne qui y participeront à la Réunion Régionale Afrique-Madagascar (RAFMA). Mardi 24 et mercredi 25, Père Abbé se rendra du côté de la capitale pour les réunions du STIM et de la CMF et vendredi 27, il conduira F Oswaldo à La Trappe où ce dernier passera 1 mois. Cela fera quelque 1700 kms au compteur. Qui dit mieux. Père Prieur remplacera F Oswaldo comme président du travail et Frère Laurent lui assurera tout ce qui concerne la procure.

Dimanche 29 : Ce soir, « Un moment de grâce » nous permet de faire connaissance avec Catherine Salviat, sociétaire de la Comédie Française pour qui « le théâtre est sacré comme une messe ».  Elle a donné chair, avec brio, aux personnages écrits par Bernanos, Péguy, Claudel.

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Vingt-sixième Dimanche du Temps Ordinaire

L’autorité de Jésus et sa divinité.

Pour comprendre la question que Jésus pose aux scribes et aux pharisiens, il nous faut prendre en compte l’interrogation qu’ils lancent à Jésus dans la séquence qui précède immédiatement la lecture de l’Évangile que nous venons d’entendre.  Jésus est dans le Temple, au début de son dernier pèlerinage à Jérusalem.  Nous lisons maintenant le chapitre 21 de l’Évangile selon Saint Matthieu, et le récit de la Passion de Jésus débute au chapitre 26.  Sachant que son sort est réglé, Jésus continue à enseigner sans se soucier du qu’en-dira-t-on, cherchant toujours à convaincre les chefs du Peuple qu’Il est vraiment envoyé par Dieu pour convertir le peuple. 

Dans la péricope qui précède celle que nous venons d’entendre, les prêtres et les anciens du Peuple vinrent lui demander :
Par quelle autorité fais-tu cela ? Et qui t’a donné cette autorité ?

Plutôt que de répondre, Jésus leur posa une autre question :
Le baptême de Jean, d’où était-il ? Du Ciel ou des hommes ? (Mt 21,23.25)

Après quoi, Jésus propose la petite parabole du père avec ses deux fils que nous venons d’entendre. 
Le premier fils dit « non », se repentit et fait la volonté de son père.
Le second dit « oui » pour faire plaisir à son père, mais n’en pense pas moins et n’agit pas selon sa parole.  Il ne connaît pas le repentir et n’imagine pas faire fausse route. 

Pour Jésus, les publicains et les prostituées se sont laissé toucher par la parole de Jean et se sont converties pour vivre une vie meilleure.  C’est le fils qui dit « non » puis se repent.  Les chefs des prêtres et les anciens, quant à eux, en voyant les fruits de la prédication de Jean, fruits de conversion des « pécheurs », ne se sont pas interrogés, n’ont pas non plus imaginé qu’ils pourraient suivre leur exemple et se laisser toucher par la parole de ce prophète qui vivait selon la justice.  C’est le fils qui dit « oui » mais n’agit pas selon la Parole. 

Mais ce que Jésus déplore surtout, c’est que les chefs du peuple, eux qui sont garants de l’Écriture, sont incapables de Le reconnaître lui-même comme envoyé de Dieu.  Fermés au message de Jean-Baptiste, ils se ferment à Jésus et refusent de voir un Prophète.  Ils sont tout à fait opposés à même imaginer que Jésus puisse être le Messie, le Fils de Dieu. 

Rappelons-nous : l’interpellation de Jésus par les chefs du Temple se passe à quelques jours de son arrestation et de sa mort.  L’incompréhension deviendra opposition et jamais les chefs Juifs ne reconnaîtront l’origine divine de Jésus ni sa résurrection.  C’est également la raison pour laquelle Jésus pose des questions aussi précises, afin de les inviter à se convertir et à croire en Lui.  Mais ce fut peine perdue. 

Pour nous tous ici rassemblés en ce dimanche matin, la foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu, ne fait pas de doute.  Nous adhérons à ce que Saint Paul nous rappelait dans la seconde lecture :
Le Christ, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu…
Il s’anéantit lui-même en devenant semblable aux hommes,
Il s’humilia plus encore en obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom …

Grand texte que celui-ci qui donne tout son sens à notre foi en Jésus-Christ fils de Dieu et en Dieu le Père créateur du ciel et de la terre. 

Aujourd’hui encore, allons à la rencontre de Jésus et de ses envoyés, non pas avec des questions sur l’origine de leur autorité, mais en croyants, en hommes et femmes avides de suivre Jésus et de nous convertir à sa Parole. 

Que la participation à cette Eucharistie nous ouvre à Jésus et nous aide à reconnaître nos fautes pour nous convertir toujours à nouveau.  Dieu nous pardonne et nous aide à avancer sur la route de la foi. 

Père Bernard-Marie

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Septembre 2023

Vendredi 1er : Neuf d’entre nous s’en vont rejoindre Gand et son évêque qui n’est autre que Dom Lode ancien abbé d’Orval comme certains le savent. Après un accueil chaleureux et fraternel à l’évêché par l’évêque lui-même, direction la cathédrale pour d’abord une très belle visite en 3 D du fameux Agneau Mystique de Van Eyck pour ensuite le contempler « en vrai » à l’intérieur de ladite et très belle cathédrale. Après l’office de Sexte, partage de la table de l’évêque. Puis après un bon tour en ville, visite de l’abbaye Saint Pierre pour finir la journée à l’évêché autour d’une bonne glace et café. Très belle journée. Deo gratias.

Mercredi 6 : Père Abbé s’en va rejoindre la cathédrale N D de la Treille pour représenter la communauté à l’occasion de la réception du pallium de Mgr Le Boul’ch

En ce vendredi 8 fête de la Nativité de la Vierge, nous avons la joie de revoir Jamie qui, de statut de regardant qu’il était il y a quelque temps, revêt celui de postulant. Nous prions pour lui et vice versa.

Samedi 9 : Après discernement, il a été demandé à Frère David de mettre un terme à son expérience monastique. Dans un premier temps il s’en va rejoindre son Papa qui habite non loin de l’abbaye de La Trappe.

Dimanche 10 : Frère Marc-André et Frère Jean-Luc s’en vont rejoindre notre maison-mère de Tamié pour l’ultime session inter-noviciat de l’année portant sur l’affectivité. Ils auront l’occasion d’en reparler après leur retour prévu le 18.

Lundi 11 : Côté cuisine, Frère Gilles devient interlocuteur monastique en lieu et place de Frère Oswaldo.

Vendredi 15 : Père Abbé et quelques frères assistent à l’inauguration officielle et laïque du Harfang des neiges au mémorial canadien situé à … 30 mètres de l’abbaye.  Cet oiseau symbole du Québec se veut être, sur le Mémorial Canadien à l’entrée de l’abbaye, un Harfang de la Paix.

Dimanche 17 :  Ce soir, nous découvrons ce qu’a pu être le ministère d’un prêtre pendant la Grande Guerre de 14-18 avec « Omer Denis, un prêtre sous la mitraille »

A partir de ce lundi 18 et pour une bonne semaine, l’hôtellerie « est envahie de PSP ». De fait, une petite vingtaine de Petites Sœurs des Pauvres est en retraite parmi nous. Retraite prêchée par Père Podvin en personne ce qui nous donnera l’occasion de l’écouter ce mardi 19 nous commenter l’actualité du moment, en soulignant le débat quant à l’aide de la France à apporter au Maroc victime d’un terrible tremblement de terre. L’armée française se trouve pour sa part en porte-à-faux suite au coup d’état au Gabon. Père Podvin souligne aussi la Chine se trouvant en crise économique. Il note encore le rapprochement entre la Corée du Nord et la Russie. Le pays de Molière, lui se trouve en pleine crise du côté du harcèlement scolaire conduisant certains jeunes à se donner la mort. Terrible. Enfin, Père Podvin trouve le débat sur la laïcité très court, par exemple avec tout ce qui tourne autour de la venue du pape à Marseille et la présence du Président de la République à la messe papale.

Samedi 23 : Axel vient passer un mois parmi nous « pour voir l’effet que çà fait ».
La canicule étant « loin derrière nous », nous renfilons la coule ou la chape pour les offices.

Jeudi 28 : Monsieur Yohan Laffort réalisateur de documentaires vient nous présenter le projet du film qu’il voudrait réaliser sur la vie monastique telle qu’elle est vécue au Mont des Cats.

Lu au réfectoire : l’autobiographie d’un certain Jean Espinasse, prêtre en Corrèze.

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