Mai 2024

Dimanche 5 : Nous regardons et surtout écoutons Eva Hernandez diplômée du conservatoire national supérieur d’art dramatique –excusez du peu- déclamer « l’histoire d’une âme » d’une certaine Thérèse de Lisieux. Ce qui va en réjouir quelques-uns dans la maison. Suite et fin au jour même de l’Ascension.

Lundi 6 : Père Abbé s’en va rendre visite à nos voisins de Wisques.

Lundi 13 : Père Abbé s’en va rejoindre Tilburg pour l’AG de l’AIT. Retour le surlendemain c’est-à-dire mercredi 15

Mardi 14 :  Créée en 1824, la « Symphonie n°9 » de Beethoven fête en 2024 son bicentenaire. Avec sa célèbre finale composée sur le poème « An die Freude »(Ode à la joie)de Schiller, cette œuvre colossale est aujourd’hui l’un des symboles de l’unité européenne. Comment cette symphonie a-t-elle été créée ? Et comment a-t-elle traversé deux siècles d’histoire ? Voilà ce que nous apprend le documentaire que nous regardons à ce génie qu’était Beethoven. Suite et fin, le jour même de la Pentecôte.

Vendredi 17 : Première journée de rupture de l’année. Ce qui fait que tous et chacun en profitent selon son désir : entre balade et farniente, il y a de quoi satisfaire tout le monde. Deo Gratias. Le lendemain, il tombait des cordes comme quoi la Providence !!!! Père Abbé, quant à lui, se rend aux funérailles d’un de ses frères dont il a appris le décès quelques jours auparavant. Retour de Frère Jean-Pierre après 1 mois d’absence.

Samedi 18 :  Comme prévu, Frère Pascal s’en retourne à Oelenberg. Nous le remercions de sa présence. Et s’il plaît à Dieu, peut-être le reverrons-nous un jour pour plus longtemps.

Dimanche de Pentecôte : Frère Marc-André s’en va présider la messe de jubilé du Père André Merville condisciple du séminaire et grand ami du monastère.

Jeudi 23 : Au cours de l’office de Tierce et à sa demande, F Jean-Pierre reçoit le sacrement des malades.

Vendredi 24 : Après Nadine l’année dernière, c’est au tour de Thérèse de partir en retraite à la fin du mois. C’est autour du verre de l’amitié –selon la formule consacrée– que nous la remercions de ses 10 années de bons et loyaux services à l’hôtellerie. Et Thérèse de nous gratifier d’un morceau de saxo dont elle joue très bien. Elle sera remplacée par Madame Verscheur Brigitte.

Dimanche 26 : En cette solennité de la Trinité, nous regardons et écoutons le Père Benoît Standaert osb, commenter une petite vingtaine d’icônes sur le Christ, la Vierge Marie, quelques saints et en conclusion la fameuse icône mondialement connue de….la Trinité d’un certain Roublev.

Mercredi 29 : Père Abbé s’en retourne une nouvelle fois à Maromby pour une « visite d’amitié » comme on dit dans notre jargon monastique. Retour le 12 juin.

Au réfectoire nous commençons la lecture du livre de Christophe Dickès : Sain Pierre, le mystère et l’évidence.

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Solennité de la Pentecôte

Le don du Saint Esprit

Tout au long de l’Ancien Testament nous trouvons des mentions de l’Esprit du Seigneur.  Dès la création du Monde, le Livre de la Genèse affirme :
l’Esprit Saint Créateur qui planait au-dessus des eaux
au commencement pour créer le monde avec puissance (Gn 1,3)

Et dans le Livre des Proverbes nous lisons que l’Esprit,
était à l’œuvre auprès de Dieu, et faisait tous les jours ses délices,
Jouant sans cesse en sa présence, Jouant sur le globe de la terre,
Et trouvant son bonheur parmi les fils des hommes (Pr 8,30-31)

C’est ce même Esprit qui fut donné aux prophètes tout au long de l’Ancien Testament.  Mais le don ne leur faut accordé que le temps de proclamer les prophéties, les Paroles qu’ils avaient à dire au nom du Seigneur.  C’est encore ce même Esprit dont parla l’ange Gabriel à Marie lors de l’Annonciation : L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre (Lc 1,35).

Mais cette fois, on peut penser que Marie fut gratifiée de l’Esprit Saint tout au long de sa vie, seul moyen pour vivre et survivre à toutes les épreuves que son Fils Jésus dut subir et auxquelles elle dut compatir.

Jésus lui-même, au tout début de sa vie publique, lors du baptême qu’Il reçut de Jean, fut rempli de l’Esprit Saint et Dieu lui proclama :
Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie (Mc 1,11). 
Ce fut l’envoi en mission de Jésus, confirmé par le Père et soutenu par l’Esprit. 

C’est ce même Esprit, qui procède du Père et du Fils, que Jésus promet de donner à ses disciples après sa mort et sa résurrection.  C’est ce don de l’Esprit aux Apôtres réunis à Jérusalem que nous célébrons ce jour.  C’est un Esprit de force, dont ils auraient besoin pour témoigner de leur foi en Jésus Messie.   Rappelons-nous que tous s’enfuirent au galop lorsque Jésus fut arrêté dans le Jardin de l’Agonie.  Mais maintenant que leur maître est retourné au ciel, ils ont à transmettre Son Message, et pour cela ils avaient besoin de l’aide de l’Esprit.

Aujourd’hui le Saint Esprit est toujours présent dans l’Église et en chacun de nous.  Dès notre baptême nous recevons l’Esprit Saint.  De manière plus appuyée par le sacrement de Confirmation qui est généralement conféré lorsque le baptisé a pleine conscience de la démarche qu’il fait.  Et chaque année nous demandons à Jésus de nous combler des grâces du Saint Esprit en préparation de la fête de la Pentecôte.  C’est ce que nous venons de faire, pendant la neuvaine depuis que Jésus est monté aux cieux à l’Ascension. 

La plupart d’entre nous ne nous rendons pas compte que l’Esprit Saint travaille en nous et avec nous.  Mais nous croyons qu’Il est là, qu’Il nous accompagne, qu’Il nous inspire nos bonnes actions et nous empêche de faire trop de mauvaises actions…  comme nous le rappelait Saint Paul dans la deuxième lecture : 
voici ce que produit l’Esprit :
amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité et maîtrise de soi.

En cette fête de la Pentecôte, implorons Dieu Père et son Fils Jésus de nous combler des dons de l’Esprit.  Avec Saint Paul nous pourrons alors nous exclamer :
Puisque l’Esprit nous fait vivre, laissons-nous conduire par l’Esprit.

Père Bernard-Marie

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Ascension du Seigneur

Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ?
Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous,
reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel.

Telle est la Bonne Nouvelle de la fête de ce jour.  Le Christ, au terme de sa vie publique, après sa passion et sa mort, est ressuscité.  Après avoir enseigné aux disciples le sens de sa vie et de sa mort, après s’être montré à eux ressuscité, Jésus devait leur enseigner leur tâche pour les temps à venir.  Ces temps ont commencé avec le départ de Jésus pour le ciel, où Il est assis à la droite du Père, comme nous le dit Saint Marc dans l’Évangile de ce jour.  Ces temps se termineront avec le retour du Christ, lorsqu’Il reviendra de la même manière.  Mais le temps de ce retour n’est pas connu de nous, seulement du Père, selon ce que Saint Luc nous rapporte dans les Actes de Apôtres. 

Avec l’Ascension de Jésus, les disciples entraient dans une nouvelle ère.  Cette ère continue jusqu’à aujourd’hui, elle continuera jusqu’à la fin des temps.  C’est à cela que Jésus les avait initiés dans les derniers enseignements qu’Il leur prodigua entre sa résurrection et son ascension, quand Il leur parlait du Royaume de Dieu. 

Afin que l’Église progresse vers le Royaume, Jésus, avant de quitter ses disciples, leur promit l’Esprit Saint.  C’est par ce Don que des hommes deviennent Apôtres, prophètes, missionnaires, pour reprendre l’expression de Saint Paul dans la seconde lecture.  L’organisation de l’Église, l’attribution des tâches, n’a pas pour but le bon fonctionnement humain, mais la croissance dans la foi, la progression de l’unité, la construction du Corps du Christ.  Cette construction a commencé dès l’Ascension de Jésus, elle se continue aujourd’hui, elle se continuera jusqu’à la fin des temps.  C’est pourquoi Saint Paul peut affirmer :

Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l’unité dans la foi
et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait,
à la plénitude de la stature du Christ.

Voilà notre attente, voilà ce que nous avons à vivre.  Jésus-Christ nous donne l’Esprit qui nous guide ici-bas pour, entrer progressivement dans cette Unité dans l’Esprit, un seul corps, une seule Église qui nous conduit vers le Père.  Aujourd’hui nous avançons au rythme de nos mesures humaines.  Mais nous attendons d’une joyeuse espérance la grande rencontre.  Jésus est monté aux cieux, Il est assis à la droite de Dieu et Il nous y prépare une place. 

Avant de retrouver Jésus, le Père, tous les Saints dans la gloire du ciel, nous devons, à l’exemple des apôtres et de tous les chrétiens qui nous ont précédés, annoncer cette Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ.  Nous sommes nous aussi appelés à proclamer que Jésus est Seigneur, qu’Il est assis à la droite du Père.  C’est la vocation que Jésus nous a laissée pour aujourd’hui, pour toute notre vie, comme le rapporte encore Saint Luc dans les Actes :
vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie,
et jusqu’aux extrémités de la terre.

Saint Marc, quant à lui, clôt simplement son Évangile par les derniers mots que nous avons entendus :
ils s’en allèrent proclamer partout la Bonne Nouvelle.
Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.

C’est la joie de la fête de ce jour, c’est la joie de toute notre vie de croyants, de chrétiens.  Nous sommes appelés à témoigner de la Bonne Nouvelle de Jésus, présent parmi nous dans toutes nos actions.  Mais Il est également aux Cieux et Il nous y attend.  Oui, entendons pour nous-mêmes les paroles de l’ange aux disciples :
Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous,
reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel.

Que la participation à cette Eucharistie nous remplisse de joie pour témoigner avec force de notre foi, de notre espérance.

Père Bernard-Marie

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Sixième Dimanche de Pâques

Tout ce que j’ai appris de mon Père

Tout au long du Temps Pascal, l’Église nous propose d’écouter les grands discours que Saint Jean met dans la bouche de Jésus.  Le discours sur le Bon Pasteur (4° dim.), sur la vigne et le Vigneron (5° dim.), et aujourd’hui sur l’amour et la relation au Père. 

Le chapitre 15 dont est extrait la péricope de ce matin, est parfois appelé le « testament spirituel » de Jésus.  C’est la raison pour laquelle nous entendons ce texte peu avant l’Ascension, au moment où Jésus quitte définitivement la terre pour retourner auprès de son Père.  Il est important pour les disciples, de savoir comment vivre la foi en Jésus une fois qu’il n’est plus avec eux pour les enseigner. 

Tout ce que j’ai appris de mon Père, nous dit Jésus, je vous l’ai donné

La Révélation qui avait commencé avec Abraham, les patriarches puis les prophètes, a trouvé son achèvement, son point d’orgue, avec Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu.  Toute sa vie Jésus avait rappelé qu’Il venait non pas abolir mais accomplir la Loi et les Prophètes (Mt 5,17).  Dieu, après avoir petit à petit révélé qui Il est tout au long de l’Histoire Sainte, a envoyé son Fils Unique pour nous apprendre qu’Il est Père et qu’Il nous aime. 

Jésus nous a progressivement appris que Dieu est Père, que Dieu est notre Père.  Si la tradition biblique ébauchait déjà en quelques endroits cette vérité, Jésus nous l’a affirmé à de multiples occasions.  Et plus particulièrement lorsqu’Il nous a enseigné le Notre Père.  Jésus appelait Dieu du nom familier de ‘Abba’, papa chéri.  Jésus nous invite à nous adresser à son Père de la même manière, comme à notre père.  Mais Dieu est plus que le meilleur père de la terre… 

Si donc Dieu, le Père de Jésus, est également notre père, nous sommes frères, et Jésus est notre frère.  C’est aussi l’enseignement de Saint Jean dans l’épître de ce jour :
Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.
Et plus loin :
Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés.

Ce que Jésus dit également à ses disciples dans le discours que nous venons d’entendre :
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis.

Jésus a choisi ses disciples, Jésus nous a choisis pour nous révéler le Père, pour nous apprendre l’amour que le Père a pour chacun de nous.  Cet amour, Jésus demande à ses disciples de le pratiquer entre frères, de suivre l’exemple qu’Il leur a laissé. 

Tous ne sont pas appelés à donner leur vie comme Jésus l’a donnée.  Mais Lui, le Fils de Dieu, savait qu’Il était rejeté par les prêtres et le Sanhédrin.  Il savait que son don devait aller jusqu’au bout, jusqu’au bout de Lui-même.  Mais avant de retourner auprès du Père, Jésus a dit à ses disciples : je vous ai tout donné, vous êtes pour moi des frères et non pas des serviteurs.  Vous me connaissez, vous connaissez le Père. 

Cette intimité avec Jésus, cette proximité avec son Père, avec notre Père, doit nous donner de l’audace, nous dit encore Jésus.  Demandez au Père ce dont vous avez besoin : si vous le demandez en mon nom, Il vous l’accordera.  Jésus nous promet que nous serons exaucés … mais seulement si nous demandons en son nom.  Nous n’allons certainement pas demander n’importe quoi au Père… demander au nom de Jésus, c’est bien sûr demander quelque chose qu’il plaira à Jésus et à son Père de nous donner.  Et dans la phrase suivante de son discours Jésus précise ce que nous devons demander :
Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.

C’est le plus grand don que Jésus puisse nous faire : nous permettre de nous aimer les uns les autres en frères parce qu’Il nous a donné comme père son propre Père.  Nous sommes invités à nous aimer comme Jésus nous aime, comme Dieu Père nous aime.

Demandons dans l’Eucharistie en ce dimanche qui précède l’Ascension de Jésus, demandons-Lui la grâce de répondre à son appel, demandons la grâce d’aimer comme Il nous aime… 

Père Bernard-Marie

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Quatrième Dimanche de Pâques

Le Bon Pasteur.

C’est aujourd’hui le Dimanche du « Du Bon Pasteur ».  Durant le Temps Pascal en effet, l’Église nous propose chaque dimanche de méditer un aspect particulier de la conscience que Jésus avait de sa mission et de la manière à laquelle les disciples, les évangélistes, l’ont retranscrit. 

L’image du pasteur comme guide du Peuple est aussi vieille que l’Histoire Sainte.  Moïse paissait le troupeau de son beau-père lorsque le Seigneur l’appela à conduire le Peuple Hébreu hors d’Égypte et vers la Terre Promise (Ex. 3ss).  Le jeune David gardait le troupeau de son père lorsque le prophète Samuel vint le consacrer comme roi d’Israël (1S 16).  Le peuple d’Israël a longtemps été un peuple de nomades, un peuple de bergers allant de campement en campement avec ses troupeaux. 

Lorsque Jésus dit : « Je suis le bon Berger, le vrai Berger », Il veut affirmer qu’il est Celui que préfiguraient Moïse et David.  Mais Jésus est mieux qu’eux, mieux que tous les autres bergers, que tous les autres rois qui ont guidé le Peuple.  Et, dans la petite parabole qui suit cette affirmation, Jésus précise bien sa pensée :
Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent
comme le Père me connaît et que je connais le Père.

L’épître de Saint Jean nous rappelle également combien Dieu nous aime puisqu’il nous a donné d’être appelés enfants de Dieu.  Enfant de Dieu, nous le sommes dès notre vie sur terre, mais nous croyons que ce qui nous attend après notre mort est encore bien plus grand, bien plus beau. Alors, nous dit encore Saint Jean, nous serons semblables à Lui, et nous le verrons tel qu’il est.  

C’est donc une relation bien plus profonde, on pourrait dire intime, qui unit Jésus à chacune de ses brebis, à chacun de nous.  C’est une relation d’amour, comme la relation que Jésus a avec son Père.  Pour nous aujourd’hui, c’est une invitation à nous ouvrir à cet amour de Jésus pour chacun de nous personnellement. 

C’est de cela qu’il est question dans tous les textes et les oraisons de ce dimanche.  Ainsi la prière d’ouverture nous fait demander à Dieu :
Que le troupeau parvienne, malgré sa faiblesse, là où son Pasteur est entré victorieux.

Tandis que la prière après la communion demande, en s’adressant au Père :
Seigneur, Pasteur plein de bonté, regarde avec bienveillance ton troupeau ;
ouvre-lui les pâturages de la vie éternelle.

Tel est l’appel de Dieu à chacun de nous.  Nous sommes tous appelés à être des brebis du troupeau que Jésus Ressuscité conduit vers les pâturages éternels.  Il nous suffit, si on peut dire, de répondre à l’amour de Dieu pour chacun de nous.  Rappelons-nous ces vérités fondamentales de notre relation à Dieu et à Jésus :
Par amour, Dieu nous a tout donné en son Fils.
Par amour, le Fils s’est offert pour nous, Il est mort pour nous, sur la croix.
C’est par cet amour sans limite que Jésus montre qu’Il est le Beau Berger. 
Il conduit ses brebis vers les eaux tranquilles…
non, Il nous conduit
vers les Eaux Vives, vers l’Esprit Saint, vers la connaissance de Dieu. 
Il nous conduit aussi vers les bons pâturages…
non, Il nous nourrit du Pain de Vie. 

Demandons à Dieu le Père, l’inspiration du Saint Esprit, pour toujours mieux comprendre la communion de vie que nous recevons dans l’Eucharistie.  Et rendons grâce à Dieu d’être ainsi conduits, jour après jour, vers les eaux vives, vers les bons pâturages.  Oui, le Christ ressuscité est notre Bon Pasteur, notre Beau Pasteur, le Vrai Berger. 

Père Bernard-Marie

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