Avril 2022

Vendredi 1er : Maintenant, c’est presque les yeux fermés que Père Bernard-Marie s’en retourne à Tilburg et cette fois-ci encore pour la bonne cause puisque le lendemain il nous annoncera l’élection de Dom Isaac Majoor comme nouvel abbé. Nous portons nos frères de Tilburg dans notre prière.
Frère Gilles quant à lui, s’en va passer quelques jours en famille. Retour le samedi 9.

Dimanche 3 : Frère Bruno et Frère David descendent du Mont vers « La Plaine » chez nos sœurs de la Cessoie pour participer à la rencontre des consacrés du diocèse autour de Mgr Ulrich et du Père Podvin. Et le soir, nous prenons de l’avance quant à la liturgie puisque nous regardons une émission tirée bien évidemment de « la Foi prise au mot » consacrée à la résurrection de la chair avec Mgr de Moulins-Beaufort alors évêque auxiliaire de Paris et Didier Luciani, Professeur de Nouveau Testament à l’Université catholique de Louvain.

Lundi 4 : Après son temps sabbatique de 2 mois chez nous, Père German s’en retourne dans son pays d’origine qui n’est autre que celui du pape lui-même et celui aussi de…..Lionel Messi. On aura compris, bien évidemment qu’il s’agit de l’Argentine. Nous remercions Père German de sa présence parmi nous et des services rendus notamment côté fromagerie et côté liturgie puisqu’il a réécrit toutes les oraisons du nouveau missel. Ce qui n’est pas une mince affaire, c’est le moins qu’on puisse dire.

Vendredi 8 : Retour de notre frère Laurent requinqué après ces quelques semaines passées sur la Grande Ile.

Samedi 9 : Après le retour des uns et des autres, nous revoyons avec plaisir notre ami Philippe Duc qui vient passer les fêtes de Pâques avec nous.  Il nous quittera tout début mai.

Lundi Saint : C’est avec 24 heures de décalage à ce qui était prévu que nous retrouvons avec plaisir le Père Podvin qui, une fois n’est pas coutume, ne nous commente pas ce qui fait l’actualité.  Il nous propose ce soir une méditation sur la Grande et Sainte Semaine dans laquelle nous sommes entrés hier. C’est avec Thérèse d’Avila, St Bernard, Jean-Paul Ier et le carme hollandais Saint Titus, victime du nazisme, qu’il nous invite à fixer les yeux de nos cœurs sur Jésus. Ni plus, ni moins.

Mardi Saint : Père Bernard-Marie s’en va rejoindre Notre Dame de la Treille pour la messe chrismale.

 Cette année encore, et au vu du contexte sanitaire qui va se dégradant, pas de lavement des pieds.  De même, le reposoir est aménagé dans une chapelle latérale au soir du Jeudi Saint. Vendredi Saint, la croix du presbytère servira pour la célébration de la Passion. Après l’office, elle sera remplacée par la grande croix de bois du cloître qui sera placée sur l’autel jusqu’au samedi saint. Quant à la veillée pascale, le temps étant au rendez-vous, nous célébrons la Résurrection du Christ avec un feu nouveau….flamboyant et peu de monde. Et pour le dimanche de Pâques, nous regardons « Gaspard, soldat de l’amour »  ou l’histoire d’un petit garçon qui n’a vécu que 3 ans diagnostiqué très tôt de la maladie de Sandhoff.  De nombreux témoignages – amis, docteurs, parents – étayent ce film, ainsi que des images de la vie de Gaspard, et le rendent, non pas larmoyant, mais au contraire plein de tendresse, de force, d’énergie et de joie.

Jeudi 21 : Père Bernard-Marie et Frère David s’en vont passer 48 heures à Igny. Quant à l’aumônier de nos sœurs, la Providence aura bien fait les choses puisque nous aurons la chance de le saluer.  Il viendra « en coup de vent » dimanche 24 pour remplir son devoir de citoyen français pour l’élection présidentielle. Ce qui fait aussi, que nous pourrons lui souhaiter de vive voix une bonne et heureuse fête le lendemain.

Et ce lundi 25, Père Bernard-Marie conduit Frère David non pas à Orval comme initialement prévu car la communauté est touchée par corona, mais à Hurtebise pour suivre une session inter-noviciat sur la liturgie. Père Bernard-Marie poursuivra jusqu’à la Fille-Dieu pour une visite d’amitié. Ils nous reviendront tous deux vendredi 29.

Lecture au réfectoire : Rachel Lamy, Addicte à l’espoir. Mon tour du monde de la non-violence. Comment se reconstruire après avoir vécu le pire ? Comment découvrir la force du pardon ? Comment guérir nos blessures ? C’est pour répondre à ces questions que Rachel Lamy est partie, pendant plus d’un an, sur les routes du monde, à la rencontre d’anonymes et de personnalités (politiques, acteurs de terrain, responsables religieux et associatifs…) qui ont décidé d’agir, à leur échelle, pour traverser les conflits et promouvoir la paix. À travers ce récit très personnel, écrit comme un carnet de bord, Rachel Lamy nous embarque dans un passionnant voyage, des Balkans au Liban, de la Terre sainte au Maroc, du Rwanda à l’Inde, des Philippines jusqu’au Brésil.

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