Septembre

LUNDI 3 et MARDI 4 : F. Bernard-Marie, économe, nous présente les comptes de l’année précédente, avec un peu de retard dû à un début d’août particulièrement chargé pour la communauté et au temps de retraite qu’il a pris ensuite. On passe donc en revue les différentes domaines d’activités : la fromagerie, le magasin, la bière, et l’hôtellerie, puis les comptes de l’abbaye elle-même.
MARDI 4 : C’est avant l’aube de ce jour qu’un petit groupe de frères nous quittent direction l’Abbaye de Laval. C’est l’année scolaire du STIM qui nous déleste cette fois-ci de 5 frères; les trois frères étudiants, F. Michel-Marie et F. Pierre-André qui entament leur dernière année, F . Laurent qui commence la première, leur tuteur F. Gilles ainsi que F Stéphane qui profite du voyage pour y rencontrer une sœur qui a des nouvelles à lui partager de la « Grande  Île ».
MERCREDI 5 : Père Abbé  prend la direction de Paris et, le lendemain, s’envole pour Madagascar, où l’attend la visite régulière qu’il a commencée il y a un peu moins de deux mois au monastère de l’Harmonie aux Seychelles, implantation de Maromby.
SAMEDI 15 : Dom Jean-Marie Couvreur, Abbé de l’Abbaye du Désert (Toulouse), célèbre avec sa  communauté ses cinquante ans de profession monastique en même temps que ses vingt-cinq années d’abbatiat. Comme il fut père-maître chez nous pendant une quinzaine d’années, la petite délégation du Mont des Cats est composée de deux de ses premiers novices, F. Guy  et F. Jean-Pierre. Ils revinrent très heureux de leur expédition là-bas.
VENDREDI 21 : F. Guy, apprenant le décès de son beau-frère, reprend la direction du Sud, cette fois le Sud-Est, afin d’assister à ses funérailles.
VENDREDI 28 : Nous retrouvons en fin milieu d’après-midi Père Abbé accompagné de F. Simon, jeune profès de Maromby, qui, après une paire de semaines, ira résider à l’Abbaye d’Acey.
DIMANCHE 30 : L’ancienne infirmerie est toute en chantier afin de réhabiliter les chambres. On en est maintenant à l’étape de la « reconstruction ». Plusieurs entreprises y travailleront mais l’ensemble est pris en mains par F. Bernard-Marie et Sébastien Breyer.

En lecture de réfectoire, après avoir écouté l’ample et captivante  autobiographie  « La Grâce d’être né, Mémoires » du Cardinal Jean Honoré, nous abordons ce mois-ci un récit de pèlerinage ; Le pèlerin de Jérusalem de Jean LESCUYER (Jean Claude Lattès, 2000).
Le pèlerin de Jérusalem de Jean LESCUYERUn homme d’affaires de 60 ans, y raconte son pèlerinage de 10.000 kilomètres, de Lourdes à Jérusalem. Il y a appris à mendier un morceau de pain voire à fouiller les poubelles. En France, en Italie, il a partagé la vie de marginaux et de drogués, en Grèce celle des clandestins albanais…Au rythme de trente-cinq kilomètres par jour, il traversera ainsi la Turquie, la Syrie, le Liban, les Territoires palestiniens, pour arriver au bout de huit mois au cœur de la Ville sainte, au Saint-Sépulcre, le 15 juillet 1999.  L’errance se faite quête, la route expérience transfigurante, et le voyage, pas après pas s’est ouvert à la plénitude spirituelle.

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