Octobre 2010

Mercredi 6 octobre : Pour les volontaires, séance de vaccination antigrippale avant l’hiver.
Vendredi 8 : En deux soirées consécutives, nous avons visionné une fort belle cassette d’une heure, conçue par les studios FR 3 Rhône-Alpes sur la Grande Chartreuse d’abord, puis celle de Sélignac que les moines ont cédé d’une manière particulièrement remarquable aux « laïcs cartusiens », oserait-on dire.
Samedi 9 : Le frère Johannes de Saint-Sixte vient passer chez nous sa semaine de retraite. Comme toujours, la reconstruction de leur monastère a pris du retard, et l’hôtellerie occupée par les 24 frères de la communauté ne saura être réouverte avant 2012.
Dimanche 10 : Fr. Bruno s’absente dix jours pour la rencontre biennale des formateurs et formatrices cisterciens d’expression allemande et française, qui se tient cette année à Marienstatt, près de Cologne, animée par D. Vladimir de Lérins, D. Kassian de Mehrerau et M. Benedict d’Arnhem sur le thème « Obéissance et autorité ». Par un hasard des plus heureux, la parité y est parfaite : moitié cisterciens – moitié trappistes ; moitié germanophones – moitié francophones.
Fr. Bruno en profite pour visiter à l’aller son ancienne abbaye de Mariawald, et au retour l’un de ses anciens confrères, Fr. Petrus, devenu ermite près de Liège.
Lundi 11 : Ca y est, c’est parti ! Nos cinq anciens et leur infirmier emménagent dans leur nouvelle infirmerie, où chacun dispose désormais d’une chambre médicalisée.
Le soir, nous avançons aussi Vêpres et messe d’un quart d’heure afin de permettre au P. Peter Bowe, bénédictin anglais de Douay Abbey qui vit à la Maison Saint-Benoît à Douai, de nous visionner son pèlerinage d’été en Inde du Sud en compagnie d’un jeune étudiant des plus sympathique. Il nous en reste un incroyable grouillement de vie, de jeunesse, de superposition des religions qui suffit à faire éclater nos cadres occidentaux étriqués et à tout espérer de ce sous-continent.
Vendredi 22 : Après le chant des Vêpres, la communauté s’est déplacée jusqu’à la nouvelle infirmerie, que P. Jacques a solennellement bénite en présence de notre médecin ; puis nous avons nous-mêmes arrosé l’événement si longtemps différé avec un bon apéritif de Maromby. Outre notre doyen d’âge Fr. Aimable (97 ans dans deux mois), dont on peut dire qu’il est le moins malade de tous, l’infirmerie accueille nos frères Sébastien, Louis, Henri et Francis, ainsi bien sûr que leur infirmier Fr. Bertrand.
Jeudi 28 : P. Jacques va cueillir à Roissy P. Baudouin de Maromby, qui anticipe de deux ans son congé quinquennal pour subir une intervention chirurgicale à Saint-Philibert.
En lecture de réfectoire, nous avançons bon train vers Compostelle avec le dernier livre d’Alix de Saint-André, En avant, route (Gallimard, 2010).
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