Mars 2021

Dimanche 7 : « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » disait, en son temps, un certain Jean de la Fontaine. La foi chrétienne fait de la patience une vertu.  Or, malgré l’idée commune d’un Dieu prompt à réagir et à nous punir, le Père des Cieux ne cesse de rappeler qu’Il est lent à la colère et qu’Il est d’une infinie patience envers les êtres humains. A son image, comment exercer cette vertu ? D’abord envers nous-mêmes, si lents à apprendre et toujours prêts à refaire les mêmes erreurs ; et puis, envers les autres, qui ne vont jamais assez vite vers le Bien. Et que dire de la patience à cultiver envers Dieu et son projet pour les âmes ? Telles sont les questions qu’aborde Régis Burnet dans une de ses « Foi prise au mot » :  Patience !

Jeudi 11 : L’hôtellerie étant encore et toujours fermée, nous partageons de nouveau le repas – chacun de son côté – avec les membres du conseil d’administration.

Dimanche 14 : Mgr Ulrich vient passer la journée parmi nous toujours dans les mêmes conditions que lors de ses précédentes venues, à savoir : il préside, comme il se doit, l’Eucharistie, puis partage, évidemment, notre repas. Enfin, après None il nous donne des nouvelles diverses et variées du diocèse en insistant sur ce qui devrait se faire en matière de coopération entre prêtres, diacres, laïcs et vierges consacrées. Dans la même veine, il nous partage quelques réflexions sur le synode de la ville de Lille. Quant au sujet « brûlant » et de la responsabilité des évêques face aux abus sexuels dans l’Église, s’il reconnaît des fautes, Monseigneur pense que les évêques ne sont pas à proprement parler responsables, qu’ils n’ont pas la capacité de juger la gestion de leurs prédécesseurs. Enfin, pour conclure, un mot sur le séparatisme. Sujet sur lequel il demande que soit ouvert un chemin d’entente

Lundi 15 : Père Abbé s’en va à Orval pour la « conférence régionale ». Retour avant le couvre-feu de la Saint Joseph. Surtout que, dès le lendemain, nous serons de nouveau en confinement, quoique moins strict que les deux premiers. Et nous terminons cette fête de Saint Joseph en regardant une émission tirée de « la foi prise au mot » « évidemment » consacrée à……. St Joseph.

Dans les quelques chapitres de la semaine, Père Abbé nous fait part de ce qui a été étudié au cours de la conférence régionale, à savoir : les rapports de maisons de la région, la constitution 67 sur les communautés fragiles, comment insérer dans notre législation commune avec les moniales les nouvelles dispositions Cor Orans. Le prochain chapitre général étant reporté à septembre 2022 parait problématique car il y aura beaucoup trop de questions à traiter, risque d’immobilisme. Il ont également réfléchi au profil du prochain Abbé Général : la région le souhaite toujours fraternel et écoutant, créatif, bon connaisseur de l’Ordre pour en être le lien et … écrivain. Quand on pense que toutes ces questions ont été traitées, on ne peut que tirer son chapeau aux participants.

Dimanche des Rameaux : Au début de « la Grande Semaine », Père Podvin   nous commente ce qui fait l’actualité, à savoir pêle-mêle : côté corona : pression toujours très vive ; résistance de la France à éduquer. Plus positif : écoles toujours ouvertes mais jusqu’à quand ? Grand retard dans la vaccination. L’Europe est trop dépendante des grandes puissances : Pas assez de moyens pour les chercheurs. L’attention portée sur le Corona masque les débats concernant l’euthanasie. Quant au voyage du Pape en Irak, il n’est pas passé inaperçu dans l’opinion publique ce qui est une bonne chose. Ce qui entraîne beaucoup de croyants à relire « Fratelli Tutti ». Et pour ce qui est de l’Église, il note que la CEF a instauré un service national contre les abus. Même s’il est souhaitable que l’Église redevienne une « maison sûre », le moral des troupes est, on le comprend, en berne. Encore et toujours de quoi prier. Lundi Saint il est à l’écoute de ceux qui le souhaitent.

Mardi Saint : Père Abbé participe à la messe chrismale à la cathédrale.
Au cours de ce mois, quelques travaux « hors du commun » ont été réalisés ou sont encore en cours. D’abord, l’entreprise «Crescendo » s’est attelée à remettre la sono « au carré » un peu partout dans la maison. Quant à Sébastien et Freddy, eux s’attachent à réaménager le devant de l’hôtellerie, en y faisant notamment réapparaître le trottoir qu’on ne voyait plus depuis « belle lurette ». Frère Michel, Roberto et David, eux, ont élagué les tilleuls, toujours côté hôtellerie.

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