Juillet

VENDREDI 1er : Nos amis roumains Gabriel et Petru sont fidèles à leur séjour d’été au monastère. Il semblerait que Petru ait encore grandi, et Gabriel en fidélité sûrement ; n’en est-il pas à sa douzième année de présence ? Demain samedi, Philippe Duc sera lui aussi de retour.
LUNDI 4 : Fr. Gilles apprend le décès de sa maman, que nous recommandons, ainsi que lui-même, à votre prière. Il devra s’absenter toute la semaine pour régler les funérailles  ainsi que les nombreuses questions laissées en suspens.
MARDI 5 : Père Marc-André et frère Pierre-André montent à Paris  pour inscrire ce dernier à la Catho.  Ils en reviendront le soir même avec le Père Alain Thomasset, jésuite du Centre Sèvres.  Celui-ci, sur deux jours de temps,  nous donnera quatre causeries très substantielles sur le thème : De Lumen Gentium à Amoris Laetitia.
VENDREDI 8 : Fr. Bruno part 4 jours en famille.
SAMEDI 9 : Fr. Pierre-André nous partage quelques échos de son semestre de formation-des-formateurs au Centre Sèvres.  Entre autres, cette information étonnante et précieuse à retenir : que Paris, en dépit de la menace des attentats, est une ville calme et tranquille ! Rien à voir avec Tana, où il serait dangereux de sortir seul une fois la nuit tombée…
MARDI 12 : Frères Vincent, Pierre-André et Jessé se rendent à Lérins  pour une session de spiritualité cistercienne donnée par Dom Vladimir, abbé de Lérins et Dom Pierre-André, abbé du Désert. Ce même jour, les anciens abbés Korneel de Tilbourg, Yvo de Westmalle et Rinus d’Oosterhout, font une visite d’amitié à Père Bruno, lui aussi abbé émérite (de Mariawald).  Cela nous donnera l’occasion de les entendre à l’heure du chapitre.
MERCREDI 13 : Fr. Jean-Claude, infirmier de St Benoît-sur-Loire, vient se reposer une semaine près de notre propre infirmier F.Gilles.
VENDREDI 15 : Mr Gilles Panteix nous partage sur deux heures de temps les réflexions et suggestions que lui ont inspirées nos réponses au long questionnaire qu’il nous avait précédemment laissé sur la vie communautaire.  Interdépendance chaleureuse entre nous résumerait assez bien.  Cela n’est pas sans rejoindre les chapitres  de Père Marc-André, nous répercutant un article de Elena Lasida avec les réflexions de Mère Dominique de Soleilmont durant la Conférence régionale Nord-Europe.  Le thème en est la fragilité croissante de nos communautés monastiques aujourd’hui : une fragilité qui ouvre sur la nouveauté et encourage à la  joie de poursuivre ensemble un même but.
MERCREDI 20 : Mr Yann de Pontbriand nous a fait passer à son tour une très riche après-midi sur les conditions nécessaires à la maintenance de la bonne santé de nos activités lucratives.  Père Daniel, notre cellérier, confirmera cela samedi en nous rapportant le détail des profits et  pertes de ces activités durant l’année 2015.
DIMANCHE 24 : Nous visionnons la 4ième et dernière séquence du film Le Pianiste.  Ce film se déroule tout entier dans le cadre affreux de l’histoire du ghetto juif de Varsovie (1941-1944), auquel cette ultime séquence apporte enfin un dénouement heureux rendant à l’Allemagne sa dignité perdue.
MARDI 26 : Mr de Lauriston, qui gère une grande partie des activités lucratives de la maison, entre à l’hôpital d’Amiens pour un décollement de la rétine.
Ce même soir P. Marc-André prend l’avion pour rejoindre la petite communauté N.D. de l’Harmonie aux Seychelles. Il s’agit d’y commencer la visite régulière de Maromby dont ces frères sont membres envoyés en pré-fondation.
MERCREDI 27 : Fr3 Nord-Picardie est passée interwiever à l’hôtellerie une religieuse retraitante qui connaissait bien le Père Hamel, curé de St Étienne du Rouvray victime hier d’un attentat, ainsi que les sœurs présentes dans l’église.
Aujourd’hui également Fr. Laurent gagne Maredsous pour y suivre une session sur le chapitre 36 de la Règle consacré par St Benoît au soin des malades.
SAMEDI 30 : Avant de partir aux Seychelles, Père Marc-André avait programmé, dans le droit fil du film Le Pianiste, un DVD du Père Michel Farin mettant cette fois en scène une toute jeune résistante, Maïta.  Pianiste elle aussi, arrêtée par les Allemands elle fut envoyée en 1943 dans un camp où elle fut torturée par un médecin nazi. Quarante ans plus tard celui-ci, se voyant  mourir,  chercha à la retrouver.  Cela aboutit  pour tous deux à une rencontre absolument inoubliable. Toute l’interview est fort bien mise en valeur par le Père Farin sous le titre : Résistance et pardon.

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