A LECTURE NE DOIT PAS MANQUER à la table des frères. Ce n’est pas au premier venu d’y faire la lecture, mais celui qui doit lire toute la semaine prendra son service le dimanche.
Celui qui doit prendre son service demandera à tous, après l’office et la communion, de prier pour lui, pour que Dieu éloigne de lui l’esprit d’orgueil.
Tous diront trois fois dans l’oratoire ce verset qu’il commencera lui-même : Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.
Ainsi, ayant reçu la bénédiction, il prendra son service de lecture.
Le silence sera total ; qu’on n’entende ni murmure ni voix, sinon celle du lecteur.
Que les frères se passent les uns les autres le nécessaire pour manger et boire, de telle manière que nul n’ait besoin de demander quoi que ce soit.
Si c’était indispensable, qu’on le fasse par quelque signe perceptible plutôt que par parole.
Que nul n’ait le front de poser des questions à ce moment-là sur la lecture ou sur quelqu’autre sujet, pour ne donner aucun prétexte ;
à moins que le supérieur ne veuille dire un mot d’édification.
Le frère lecteur de semaine prendra un en-cas avant de commencer la lecture, à cause de la sainte communion, et pour que le jeûne ne lui soit pas trop pénible.
Il prendra son repas avec les semainiers de cuisine et les servants.
Les frères ne liront ni ne chanteront à tour de rôle, mais seulement ceux qui édifient les auditeurs.
17 mars
17 juillet
16 novembre