Mardi 1er : En cette fête de la Toussaint, Père Bernard-Marie nous propose une séance de photos d’Assise et du dernier Chapitre Général de l’Ordre.
Mercredi 2 : Richard-Maria et Samuel-Marie, tous deux frères de Saint Jean, viennent passer 10 jours parmi nous au cours desquels ils auront ôté la moquette et repeint le couloir du noviciat ce dont nous les remercions grandement. Et c’est peu dire.
Vendredi 4 : Père Bernard-Marie s’en va assister à la bénédiction abbatiale de Mère Annie, nouvelle abbesse des Gardes. Retour le 6.
Samedi 5 : De retour de la visite ad limina des évêques malgaches à Rome et avant de retourner sur « la grande île », Mgr Odon archevêque de Tana fait un crochet par le Mont des Cats. Il nous adresse, évidemment, la parole pour nous dire que s’il y a pas mal de vocations à Madagascar cela pose quelques problèmes quant au discernement et à la formation. Il note aussi l’ampleur que prend l’islam. Quant au gouvernement, il fait ce qu’il peut. Les réalisations ne sont pas à la hauteur des attentes de la population.
Dimanche 6 : Nous partons à la découverte de Christoph Théobald un des plus grands théologiens contemporains. Un homme dont la vie tout entière est tournée vers la théologie, une vie qui pense le christianisme comme hospitalité et comme style. Pour lui, être chrétien n’est certainement pas pratiquer un retrait hostile ou méprisant à l’égard de notre civilisation mais prendre part, de manière active et volontaire, aux débats de la modernité. Dans cette émission, il questionne notre rapport à la tradition, aux crises et aux évolutions de l’Eglise en réaffirmant avec sincérité l’incroyable appel de Dieu à la sainteté.
Mercredi 9 : Frère Vincent revient chercher les dernières affaires qui lui restaient ici. Cela nous donne donc l’occasion de le revoir. Et le soir, frères Richard-Maria et Samuel-Marie nous retracent brièvement l’histoire de la communauté Saint Jean qui compte actuellement environ 450 frères, 200 sœurs apostoliques et 20 sœurs contemplatives. Communauté de Saint Jean qui, pour l’heure, est en refondation centrée sur la prière, l’étude (notamment la philo) en vue de l’apostolat. Tous deux nous partagent également leur propre cheminement.
Lundi 14 : Dom Ginepro et Dom Manu nous arrivent tous deux pour « la suite des événements » quant au supériorat de Père Bernard-Marie. « Suite des événements » qui prendra la tournure d’une élection. Celle-ci aura lieu les 24 et 25 janvier prochains.
Jeudi 17 : Notre frère Florent est hospitalisé à Armentières pour une intervention bénigne. Il sera de retour jeudi 24.
Vendredi 18 : En 2026, nous célébrerons le bicentenaire de la fondation du Mont des Cats. Aussi dans cette perspective, avons-nous décidé d’en écrire son histoire. C’est à monsieur Jean-Pascal Vanhove ancien journaliste à « La Voix du Nord », et s’intéressant à toutes les facettes du passé et du présent de sa région du Nord, auteur aussi d’une dizaine de livres portant sur l’histoire régionale, que nous en avons confié la tâche. Et ce soir, il nous fait part de l’état actuel de ses recherches. Très intéressant, c’est le moins qu’on puisse dire. Il nous reviendra encore.
Dimanche 20 : Ce soir, nous partons… au théâtre – ce qui est rarissime – pour regarder « Pierre et Mohamed » dialogue imaginaire entre Pierre Claverie, évêque d’Oran, et son chauffeur Mohamed, sous forme de monologues successifs de chacun des deux. Écrit par le dominicain Adrien Candiard, le texte est établi à partir des sermons et des articles de l’évêque d’Oran. Les propos de Mohamed sont fictifs, bien que le jeune homme ait laissé des écrits dans un carnet de notes, avec un testament spirituel.
Mardi 29 : Père Bernard-Marie s’en va rendre visite à nos frères de « Notre Dame de l’Harmonie » du côté… des Seychelles. Retour le jour de l’Immaculée Conception pour midi. Juste avant de partir, Père Bernard-Marie nomme F Marc-André sous-prieur en lieu et place de F Jean-Pierre.
La vie religieuse est aujourd’hui fortement questionnée, bousculée par une société sécularisée et déchristianisée. Est-ce à dire qu’elle n’a plus rien à dire, qu’elle ne peut plus attirer et faire sens pour des jeunes de notre temps ? Une attitude nouvelle est requise, celle d’accepter le réel sans nostalgie du passé, en affrontant le monde actuel pour y discerner les signes de Sa présence agissante. Voilà ce que François Bustillo dans son livre « Passons sur l’autre rive » tente de montrer.