Les travaux de construction reprirent sous le priorat de Père Augustin. La construction des lieux réguliers et des dépendances fut parachevée sous Père Athanase. Ce premier monastère, qui donnait davantage sens à la demande du titre d’abbaye, était sobre et étroit, mais convenait parfaitement à la vie de la communauté. Celle-ci comptait une trentaine de religieux en 1830, une quarantaine en 1847.
Le premier gagne-pain des moines fut, dans la tradition cistercienne de l’époque, et comme l’enseigne la Règle de saint Benoît : l’exploitation agricole. Sous le priorat de Père Athanase, des achats de terres de meilleur rendement furent effectués, ce qui permit de valoriser le travail.
L’environnement fut également revu, en nivelant certaines pâtures et en déplaçant des chemins et des clôtures, afin de créer un espace autour du monastère et ses dépendances plus uniforme et d’un meilleur tenant.
Ces travaux, en plus des rendements agricoles toujours moyens, nécessitaient que des frères fassent la quête dans les alentours. Père Nil allait régulièrement à Lille, Saint Omer, même une fois jusqu’à Paris. D’autres frères se rendaient soit en Belgique, soit aux Pays-Bas afin de trouver des bienfaiteurs pour leur communauté.
Récent