Chapitre 57 – Des artisans du monastère

S’IL Y A DES ARTISANS au monastère, ils exerceront leur métier en toute humilité, si l’abbé le permet.
Si l’un d’eux s’enorgueillit de son habileté dans son métier, sous prétexte qu’il apporte quelque chose au monastère,
il sera relevé de ce métier et ne s’en mêlera plus, à moins que, revenu à l’humilité, il n’en reçoive à nouveau l’ordre de l’abbé.
S’il faut vendre quelques produits de cet artisanat, ceux par les mains de qui ces produits devront passer veilleront à ne commettre aucune fraude.
Ils se souviendront toujours d’Ananie et de Saphire, et redouteront de subir dans leur âme,
eux et tous ceux qui trafiqueraient des biens du monastère, le châtiment que ceux-là ont enduré dans leur corps.
Que le mal de l’avarice ne s’insinue pas à l’occasion des prix.
On cèdera toujours à un prix plus bas que les séculiers,
afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié.

 

10 avril
10 août
10 décembre

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