Avril

Lundi 1 : Père Abbé s’en va à Soleilmont pour la conférence régionale. Il en revient samedi 6 heureux des échanges qui se sont déroulés  dans un climat de grande confiance fraternelle  autour « du vécu » des communautés. Autre sujet abordé : la préparation de la  prochaine commission centrale. Beaucoup d’intérêt constaté un peu partout pour le travail autour de « Expérientia ».

Mercredi 3 : Frère Stanislas s’en va à Maumont pour la session Stim. Il en reviendra le 11 enrichi de tout ce qu’il y aura découvert.

Mardi 9 : Anne da Rocha et Gil Darra nous reviennent. Mais cette fois-ci, c’est pour nous présenter deux films. Le premier est un chemin de croix réalisé par des personnes avec un handicap assez lourd. Le second  présente la célébration de la Pentecôte 2018 au Grand Palais de Lille. Ce sont ces mêmes personnes handicapées qui ont contribué au décor.

Puisse chacun de nous grandir « à la mesure du Christ » en cette Grande et Sainte Semaine où nous fêtons du dimanche 14 au 21, le mystère chrétien par excellence, la mort et la résurrection de Jésus qui a donné sa vie pour libérer du péché et de la mort éternelle. Et si en ce dimanche  de Pâques, nous fêtons la victoire du Christ sur la mort, il n’en reste pas moins vrai que pas mal de questions habitent nos âmes devant ce qui secoue l’Église tant de chair que de pierres. Ainsi, nous regardons des images de l’incendie qui a ravagé la toiture de Notre Dame de Paris, le discours du Président de la République à cette occasion et une brève histoire de la construction de la cathédrale.

Ce même jour, Frère Jean se rend aux funérailles de son frère aîné. Il rentrera le  jeudi 25, jour  de la fête de  notre Père Abbé. La veille, nous nous souvenons avec des anecdotes amusantes de certains de nos frères déjà parvenus dans la patrie céleste. Après l’Eucharistie solennelle du jour, nous partageons l’apéro. L’après midi, nous regardons un film des plus sérieux – « Au revoir là haut » –. L’histoire tourne autour d’une arnaque aux monuments aux morts en 1920, ce qui nous fait bien…..rire

Vendredi 26 : Frère Louis-Marie et Père Petitprez s’envolent tous deux pour…. la Roumanie. Ils sont invités par Gabriel – un « des roumains » venus passer une partie de leurs vacances durant leur séminaire – pour l’entourer et célébrer avec lui son ordination sacerdotale. Ce qui vaudra à notre frère Louis-Marie de célébrer deux fois les fêtes de Pâques puisque Pâques dans cette Eglise est célébrée une semaine après nous.

Dimanche 28 : Frère Michel et frère Edmond s’en vont chez les Bernardines de la Cessoie pour la journée consacrée à la vie religieuse du diocèse.

Et en ce lundi 29, nous retrouvons pour la semaine le Père Farin qui vient nous présenter « le combat du Roi ». Il s’agit de 8 petits films de 30 minutes pour « le jour du Seigneur » faisant une méditation de l’évangile de Marc.

Laissons à l’auteur lui-même nous dire de quoi est fait le témoignage que nous écoutons maintenant comme lecture au réfectoire :

« Je suis un enfant naturel, né hors mariage de l’amour de ma mère et de son amant, un enfant considéré comme une « honte » par sa famille. Quel long chemin depuis ce départ si difficile jusqu’à aujourd’hui, où je suis habité de paix et de confiance ! Cela aurait pu mal finir, mais Dieu m’a sauvé. À des moments importants de ma vie, j’ai écouté Ses appels et j’y ai répondu. Nous sommes tous appelés. Dans un monde si dur, marqué par le chômage, la violence, la pauvreté, les familles disloquées, la solitude…, l’amour de Dieu est pour nous la plus belle des espérances.
J’ai voulu écrire ce livre car on me pose tant de questions sur mon chemin spirituel, ma foi, ma prière, mon lien d’amour avec Dieu. J’ai souhaité raconter et partager. Admirer aussi les êtres qui m’ont guidé et inspiré. 
Dieu est si présent, si actif dans nos vies que tout est possible. À n’importe quel moment, à n’importe quel âge, qu’on soit riche ou pauvre, homme ou femme, pratiquant ou pas, bien portant ou malade, oui, tout est encore possible. Il nous faut juste nous ouvrir, nous offrir à Lui.
Il n’est jamais trop tard pour le plus grand Amour.


Michael Lonsdale, Il n’est jamais trop tard pour le plus grand Amour: Petit traité d’espérance

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