Août

Vendredi 2 : Père Abbé s’en va passer 48 heures outre-Quiévrain. D’abord à Rochefort pour une rencontre.entre abbés « voisins » : l’abbé du lieu Dom Gilbert, Dom Lode d’Orval et Dom Damien de Scourmont. Retour par Scourmont pour rencontrer Dom Armand. A son retour, Père Abbé nous dit que par-delà les frontières ouvertes, il est bon de se rapprocher et créer des liens d’avenir.
Dimanche 4 : Nous partons en Arménie visiter le monastère de saint Grégoire de Tatev puis par le magie de la télévision, nous nous retrouvons d’un seul coup un seul  en France au monastère de Saint Guilhem le Désert.

Vendredi 9 : Pour remercier frère Gilbert qui s’en retourne à son monastère de Maromby après 6 ans passés à la maison-mère, nous lui offrons des agapes fraternelles ressemblant d’assez loin au plat de résistance malgache : « riz en salade » et « viennoiseries ». Sans oublier de quoi se connecter à internet et autre… On aura aisément deviné qu’il s’agit d’un ordi portable comme il se doit, chargé de photos souvenirs.

Dimanche 11 : Nous poursuivons notre tour d’Europe des monastères en nous rendant en Irlande au monastère de Mount Melleray puis en Russie à Notre Dame d’Iveski. Quant à Frère Laurent, lui s’en va avec le  pèlerinage national du Rosaire du côté de … Lourdes où il aura tout le loisir de nous recommander à Notre Dame après un passage à la Grotte et aux piscines ! Il sera de retour le 16 juste la veille du samedi 17 – monsieur de La Palice n’aurait pas dit mieux – jour où nous jubilons autour de notre frère Daniel à l’occasion de ses cinquante ans de sacerdoce qu’il partage bien volontiers avec Dom Jean Marie Couvreur, que nous retrouvons avec joie pour l’occasion. La veille, P. Jean Marie nous donne de ses nouvelles en nous confiant que tout jeune déjà, il voulait être prêtre mais s’est senti très vite aussi appelé à la vie monastique. D’où le recours à un jésuite… pour – on l’aura deviné – discerner.
Ils président à 2 voix la Grand-Messe  solennelle, tandis qu’ils ont confié au P.Abbé l’homélie. Après l’Eucharistie, rendez-vous au réfectoire avec toue la famille de P. Jean-Marie pour l’apéro suivi d’une excellente carbonnade flamande. Le lendemain, nous regardons « le fabuleux destin d’Amélie Poulain »

Jeudi 15 : Après Daniel et Daniel, nous arrivent en provenance toujours  de Roumanie, Petre et Bogdan toujours aussi pour un mois et demi. Ce sera quand même plus facile de les appeler. Et qui dit 15 août, dit évidemment Assomption de Marie. Outre la liturgie de la fête, nous écoutons le magnifique… Magnificat de Bach.

Dimanche 18 : Frère Edmond-Marie s’en retourne passer 5 semaines à Mission Langues pour maîtriser encore mieux la langue de Molière, avant de rejoindre la grande Île.

Dimanche 25 : Qui ne connaît Lourdes, Bernadette, les apparitions, son pèlerinage annuel. Mais connaît-on comment le sanctuaire s’est construit ? C’est ce que nous découvrons en regardant « Lourdes, le sanctuaire de la démesure », un reportage sur RMC.

Mercredi 28 : Retour de l’Enfant Prodige (mais non Prodigue bien entendu !!!!!). En effet, notre frère Oswaldo nous revient – toujours égal à lui-même – un peu « remplumé » et fortifié après quelques semaines au pays natal, pour continuer la route ensemble.

Après les bateaux de l’éphémère, nous changeons carrément d’univers – c’est le moins qu’on puisse dire – pour nous retrouver dans un milieu qui nous est plus familier. En effet,  Sr Maria Augusta Tescari nous permet d’entendre la vie de « Mère Pia Gullini » jeune italienne ardente dont personne ne pouvait imaginer qu’elle entrerait dans un monastère, conduite – selon les dispositions de Dieu – à la Trappe de Laval (France). Formée à la vie monastique trappiste, elle s’y engage de tout son être. Après neuf ans, rappelée par ses supérieurs en Italie, on l’envoie aider la communauté de Grottaferrata. Son intégration dans la communauté sera marquée par la pauvreté et les humiliations, puis par les soucis constants avec la charge d’abbesse, spécialement dans l’angoisse et la misère entraînée par la Seconde Guerre mondiale, mais aussi par la grâce de conduire des âmes saintes au sommet du don de soi, comme la bienheureuse Maria Gabriella.

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