Août 2009

LUNDI 3 : La présence de F.Gilles, notre étudiant romain, pour la durée des grandes vacances, se révèle en tout point précieuse. Dans l’immédiat, elle permet à F.Jean Paul de quitter la cuisine pour aller remplacer F.Florent à l’infirmerie pendant que celui-ci de se refait une santé en Suisse. Non pas à la Fille-Dieu, faute de place, mais chez nos cousines de la Maigrauge à Fribourg.

JEUDI 6 : P.Abbé est rentré de son circuit d’adieux à toutes les « filiales » du Mont des Cats avant d’entamer sa nouvelle destinée. Un dernier adieu plus déchirant l’attendait à son retour, celui à notre Père Yves, hospitalisé depuis deux semaines et dont l’état de santé ne cessait de s’aggraver de jour en jour.

MARDI 11 : Se rendant en début d’après-midi visiter P.Yves à l’hôpital St Vincent (Lille), P.Abbé et F.Gilles le trouvent sans connaissance et respirant difficilement. P.Abbé passera toute la nuit à le veiller et il nous apprendra par la suite que ce n’est qu’à partir de 01 H 30 du matin que la respiration était devenue plus facile, le malade plus paisible, et qu’il avait doucement rendu son dernier soupir à 05 H. 45. C’était au monastère l’heure de nous rendre à l’église pour les laudes et l’eucharistie et P.Abbé put joindre à temps P.Prieur sur son portable pour que la communauté en soit informée avant le début de l’office.

MERCREDI 12 : En début d’après-midi, le corps de notre frère fut ramené de Lille et introduit processionnellement à l’église à l’heure du chapitre, pour y être veillé jusqu’à son inhumation.

VENDREDI 14 :  Les funérailles de P.Yves se sont déroulées par un temps radieux plus apparenté à la lumière de la Transfiguration qu’aux ombres du St Sépulcre. L’abbaye de Latroun, dont il fut le supérieur de 1976 à 1982, avait dépêché leur frère Louis, son prieur d’alors ; ce qui était une attention d’autant plus touchante que le jour même du décès de P.Yves eux-mêmes avaient perdu un Ancien, inhumé jeudi 13. Nos sœurs de Belval, Ubexy et Altbronn, qu’il avait successivement servies, étaient également représentées.

SAMEDI 15 : L’Assomption de Marie, Patronne de notre Ordre, fut le culmen de l’année : ciel d’azur sans nuages et température dépassant les 30°. Il eut été difficile de n’y pas trouver matière à pique-niquer, pour fêter entre autres l’arrivée de deux nouveaux vacanciers roumains, Pierre et Gabriel, venus relayer Marius et un premier Gabriel.  Avant le pique-nique, il y eut d’abondantes prises de vues de toute la communauté et même une séance de marionnettes préparée dans le plus grand secret par Sr Benedicta aidée de deux cousines de F.Paul en visite au  monastère.

DIMANCHE 16 : P.Abbé nous a quittés après nous avoir donné, lors d’un dernier chapitre, un ultime commentaire de la Règle.

LUNDI 17 :  F.Sylvain-Marie nous revient de Maromby, où il est allé troquer la ceinture de laine blanche des novices contre le ceinturon de cuir des profès. Parti seul, il rentre flanqué de deux autres jeunes profès, Pierre et Léon, ce qui porte à 6 le nombre de frères de Maromby présents en communauté.

JEUDI 20 : Nous mettons à profit la solennité de la Saint Bernard, d’abord pour la chômer – cadeau nullement négligeable -, puis pour agrémenter le repas de midi d’un apéritif rapporté de la vigne de Maromby par nos trois jeunes frères malgaches qui, durant l’eucharistie, nous avaient déjà régalés d’un chant polyphonique enlevé et vibrant.

VENDREDI 21 : En début de soirée nous arrive de Tamié dom Victor, depuis ce matin zéro heures seul supérieur légitime de la communauté. Il nous quittera mercredi matin, après 4 jours pleins d’un travail de consultations et de décisions qui ont satisfait tout le monde.

JEUDI 27 : Une réfection du clocher programmée depuis plusieurs mois impose le silence total à nos deux cloches jusqu’à la mi-septembre, le temps de consolider le beffroi, d’étanchéifier son plancher, de repeindre ses abat-sons e tutti quanti. Faut-il aussi y lire un signal fort d’intériorisation et de vie tranquille consécutif à la visite de notre Père Immédiat ? Le résultat en tous les cas est étonnamment convainquant, moyennant le dévouement inlassable et inconditionnel de Frère Henri, allant sonner la cloche du réfectoire 7 minutes avant chaque office.

SAMEDI 29 : FF. Jacques et Bernard-Marie montent retrouver à Paris F.Philippe afin de participer ensemble à une réunion extra-ordinaire des 6 abbayes engagées dans les Éditions de Bellefontaine.

DIMANCHE 30 : À la fin de l’Heure de Tierce, F.Bertrand et ses 4 pupilles malgaches FF. Lucien, Michel-Marie, Pierre et Léon, demandent les prières de la communauté pour la semaine d’études qu’ils s’en vont suivre chez les bénédictines d’Ermeton (Belgique) dans le cadre de l’ITIM. Autre haut fait à signaler : pour tous les offices de la Dédicace de notre église que nous fêtons dès les premières vêpres de ce soir, notre sacristain F.Christophe a su imposer au cérémoniaire F.Jean-Paul l’idée géniale de remplacer la flamme des cierges qui doivent brûler devant les pierres consacrées sur toute la longueur de sanctuaire, et qu’il convient d’allumer et d’éteindre à chacun des sept offices de la journée, par autant de lumignons brûlant sans discontinuer durant les 28 heures de la solennité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous recommandons à votre prière la maman de notre frère Bertin, qui s’est endormie dans la paix du Seigneur ce 23 août, en sa 91ième année.

 

 

 

Durant ce mois d’août, après avoir écouté en lecture de réfectoire le livre de Juliane PICARD : « Des ténèbres d’Auschwitz à la lumière du Christ » (Éditions Parole et Silence 2006), nous abordons une biographie d’Yves CHIRON : « Pie XI » (Éd. Perrin 2004).

 

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