Septembre 2011

JEUDI 1 : F. Bernard-Marie se rend sur la journée à Paris dans le cadre  de l’association Monastic.
VENDREDI 2 : Nous retrouvons frère Louis-Marie, de retour de l’Abbaye de Belval  après quelques jours de repos bienfaisants, et d’attaque pour affronter tant les travaux du jardin que ceux du magasin.
SAMEDI 3 : Départ de P. Abbé et de Dom Marc-André en début d’après-midi pour le Chapitre Général.  P. Abbé profitera de la proximité de l’Abbaye de Frattocchie de l’aéroport de Rome-Ciampino, pour faire une courte visite à son abbaye-fille, et repartir avec leur prieur claustral Fr. Giuseppe vers Assise où tout ce beau monde est attendu le mardi soir pour l’ouverture officielle de la RGM  2011 à la messe du lendemain matin.
DIMANCHE 4 : En fin d’après midi, frère Patrick réintègre le bercail pour retrouver ses frères au logis, Voyez! Qu’il est bon, qu’il est doux d’habiter en frères tous ensemble!
LUNDI 5 : C’est au tour des frères étudiants de Maromby, Michel-Marie et Pierre-André, accompagnés par leur tuteur, frère Gilles, de prendre la route pour la première session de leur avant-dernière année d’études au STIM. Cette session se déroulera cette fois-ci à l’Abbaye de La Pierre-qui-Vire.
Suite à un malaise qui lui est arrivé ce matin à la cuisine, notre médecin a envoyé fr. Jean-Paul  pour consultation à St Philibert pour quelques jours, d’où il ne nous reviendra que le jeudi soir 15 septembre.
MARDI 6 : Rencontre le soir avec Mgr Pascal Delannoy, Évêque de Saint-Denis après avoir été notre évêque auxiliaire. Il nous expliquera la vie de son diocèse, haut en couleur, car l’un de ceux de l’Église de France qui compte la plus grande variété de fidèles ; près d’une centaine de  peuples, races, nations et langues s’y trouve rassemblés. Sa présence en nos murs est due au choix qu’il a fait de tenir une réunion du Conseil Épiscopal de son diocèse dans notre hôtellerie pour quelques jours.
LUNDI 12 : Une équipe australienne de producteurs de films documentaires est pour quelques heures en nos murs. Cheese Slices (Tranches de Fromage) est une série télévisée internationale qui explore l’intérêt croissant pour les fromages traditionnels, leur histoire, leurs diverses origines, leur fabrication, et la résurgence mondiale de la fabrication du fromage artisanal.  Les épisodes ont été montrés dans de nombreux pays (entre autres l’Australie, la Chine et le Japon) et vus par 300 à 400 millions de personnes. Ils sont disponibles sur une série de cinq DVD. Les cinéastes passent dans plusieurs monastères en vue d’un film présentant cette fois les fromages « monastiques » de France. Après une brève séquence sur notre office de Tierce, prise de la tribune de l’église, ils se rendront à la fromagerie avec frère Bernard-Marie.
JEUDI 15 : Nous retrouvons F. Jean-Paul après 10 jours d’hospitalisation pour examens, souriant comme à l’accoutumée et heureux de se retrouver à la maison. Le lendemain soir, F. Jean-Paul nous relate au chapitre en quelques mots sa (més)aventure, une artère carotide se serait bouchée, entraînant durant un court laps de temps une paralysie, qui heureusement pour lui (et pour nous) ne s’est pas révélée aussi grave que beaucoup auraient pensé, mais qui demeure un avertissement assez sérieux pour être suivi par les médecins.
LUNDI 19 : Cette fois-ci c’est F. Francis que le médecin a fait hospitaliser dans la soirée pour examen, suite à une récente chute qui lui laisse une douleur au niveau de la hanche. Nous apprendrons quelques jours plus tard que sa chute a entraîné une fracture du cotyle, une lésion articulaire touchant la partie creuse du bassin qui reçoit la tête du fémur.
VENDREDI 30 : Retour au bercail de notre berger en début d’après-midi … après un long mais certainement fructueux Chapitre Général.

Après avoir écouté en lecture de réfectoire l’ émouvante et dense biographie de frère Luc de Tibhirine, martyr du christ par son sang et son amour des plus pauvres, nous continuons dans la même veine par une autre biographie, cette fois-ci en terre du soleil levant, le Japon. Le sourire de Satoko  – L’ange des chiffonniers, du père mariste Australien Paul Glynn. Il nous emmène dans un Japon de l’après-guerre profondément meurtri par les effroyables bombardements de l’aviation américaine, où une jeune femme de vieille noblesse japonaise shintoïste se convertit au catholicisme pour se donner corps et âme aux plus pauvres et mourir elle-même de tuberculose à 28 ans, dans le bidonville de la Cité des fourmis. (Médiaspaul, 2011).

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