Chapitre 5 – De l’obéissance (suite)

CETTE OBÉISSANCE sera agréable à Dieu et douce aux hommes si l’ordre donné s’exécute sans agitation, ni lenteur, ni mollesse, sans récrimination ni désaccord exprimé.
Car obéir aux supérieurs, c’est obéir à Dieu qui a dit lui-même en effet : Qui vous écoute m’écoute.
Les disciples doivent obéir de bon gré, car Dieu aime celui qui donne avec joie.

Si donc le disciple obéit de mauvais gré et s’il récrimine non seulement en paroles, mais même en son coeur,
l’ordre fût-il exécuté, cela n’agréera point à Dieu qui voit le coeur récriminer.
Une telle façon d’agir ne procure nul avantage, bien au contraire, elle entraîne le châtiment du récriminateur, à moins qu’il ne se corrige et ne fasse réparation.

 

23 janvier
24 mai
23 septembre

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